Ludovic Gherardi (Ford Fiesta RRC) : le sacre à ‘Oyo’ !
Il est (re)venu, a (re)vu et a (re)vaincu. Triple vainqueur de l’Ain-Jura, Ludovic Gherardi avait décidé, il y a un an, de revenir à Oyonnax (souvent réduit à ‘Oyo’ pour les régionnaux), non pas pour quadrupler la mise lors de l’épreuve nationale, mais pour s’attaquer à un autre challenge, d’une dimension plus séduisante encore : la Coupe de France des Rallyes. Au terme d’un rallye qu’il a archi-dominé et qu’il a saupoudré d’une « stratégie pneumatiques » bien ficelée, le restaurateur de Val Thorens a rempli son contrat sans encombre. Après avoir fait sensation en revenant à 12 secondes du leader en début de deuxième étape, Jérôme Chavanne (Peugeot 207 S2000), tout comme Michel Giraldo (306 Maxi), ont alors compris qu’ils devraient se contenter des places d’honneur, au demeurant déjà très significatives, lors de l’événement phare pour tous les rallymen amateurs français.
. Au volant de sa Ford Fiesta RRC, Ludovic Gherardi rafle tout sur son passage lors de la première étape, l’épreuve de repositionnement et les trois spéciales au menu. Jérôme Chavanne (Peugeot 207 S2000) et Michel Giraldo (306 Maxi) suivent, mais déjà à plus de 30 secondes alors que le Corse Paul Alérini (copiloté par Cyril Audirac dans la 207 S2000), le Rhodanien Thomas Badel (Renault Clio Williams) et le Varois Patrick Magnou (206 Super 1600) sont eux-aussi à la fête.
. En clair, tous les favoris sont au rendez-vous, exception faite d’Antony Mora (BMW 318), fautif dans l’ES2…
. La deuxième journée commence par une surprise. Dans Chemin de la Guerre – le Giron, la plus longue ES du meeting (21,26 km), Jérôme Chavanne gomme d’un coup plus de la moitié de son retard. Le Haut-Savoyard revient à 12s2 de l’homme tête. A cet instant, les observateurs pensent à un possible retournement de situation.
. Thomas Badel signe l’une des plus belles performances du rallye en plaçant au quatrième rang scratch sa Renault Clio Williams F2000, d’une génération très différente des autos qui le devancent et qu’il précède ! Et encore, le Rhodanien a concédé pas mal de temps suite au bris de la commande de son levier de vitesses.
. Cinquième, le Corse Paul Alérini a réussi à contenir les assauts de Romain Martel (207 S2000), particulièrement en verve à Oyonnax. Et plutôt prometteur, le Bas-Normand terminant au passage premier du classement Junior !
. Le groupe N voyait Mickaël Lobry pointer en tête après la boucle du vendredi. Le lendemain, pas vraiment dans le rythme le pilote de la Mitsu se faisait voler la vedette par Romain Salinas (Renault Mégane RS), très bon tout au long de la deuxième étape, et même par David Mollas (Lancer Evo 9).
. Après la crevaison de Mickaël Crépy (CitroënC2 R2 Max), leader en groupe R vendredi soir, Pascal Bérard eut dès lors le champ libre. L’Auvergnat devance le Réunionnais Damien Dorseuil et le local Julien Brunero sur d’autres Clio R3.
. Le sort du groupe GT de série a été plutôt limpide. En tête après l’ES2, l’autochtone Jean-Pascal Besson (Porsche 997 GT2) s’inclinait ensuite face au redoutable Murat Dogral (Porsche 996 GT3) qui enchainait les scratches.
. Du côté des ‘miss’, Sophie Laurent (306) dominait largement les débats avant de sortir dans la quatrième spéciale. Rosine Chauffour qui pilote une 206 RC, profitait de l’aubaine pour s’imposer devant Loriane Forgues (106 S16) et Nathalie Golaz (Lancer Evo VI).
Voici quelques vidéos résumant le week-end:
Et pour finir voici deux caméra embarquée.
La premiere avec l'équipage T. Badel / à bord de la Clio Wiliams F2000/14
Et la seconde avec l'équipage F. Buisson / T. Liger à bord de la Saxo N2
Et voici le classement final:
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